L’intelligence émotionnelle fait de vous un meilleur leader (5 raisons)

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Diriger et gérer une équipe n'est pas facile, mais certains se compliquent la tâche en ignorant quelques principes de base de l'intelligence émotionnelle. Il n'est pas nécessaire d'être un expert ou de consacrer une quantité extraordinaire d'efforts à l'intelligence émotionnelle (également appelée EI) pour que vous et votre équipe en retiriez des avantages. En suivant quelques principes de base, vous pouvez améliorer votre intelligence émotionnelle et, par conséquent, améliorer beaucoup de choses, de l'expérience des employés aux performances organisationnelles. 💜

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INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE : DÉFINITION

En 1990, deux psychologues du nom de Peter Salovey et John D. Mayer établissent une définition de l’intelligence émotionnelle : il s’agit de « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres ».

Un leader qui excelle dans l’intelligence émotionnelle sera souvent plus efficace parce qu’il possède déjà les compétences primaires requises par le poste. En outre, il a une meilleure compréhension de lui-même, de son équipe et de l’impact de ses pensées et de ses actions sur la réussite.

Voici cinq avantages fondamentaux qu’un leader doté d’une plus grande intelligence émotionnelle possède par rapport aux autres, et comment ces avantages profitent à l’équipe dans son ensemble

1. LA CONSCIENCE DE SOI

La conscience de soi est décrite comme « la capacité à reconnaître et à comprendre ses humeurs, émotions et motivations personnelles, ainsi que leurs effets sur les autres. »

Cela peut sembler trop simpliste, mais la conscience de soi est le fondement de l’intelligence émotionnelle. En un mot, il s’agit d’établir un baromètre interne plus précis – un baromètre aligné et harmonieux sur le monde qui vous entoure.

Si vous avez déjà travaillé pour une personne qui pète les plombs à la moindre provocation, vous savez à quel point ces accès de colère ont affecté le moral et la motivation.

Le problème est là :

Cette personne n’a probablement pas réalisé qu’elle agissait d’une manière contre-productive. Sans conscience de soi, il est difficile de reconnaître qu’il y a peut-être un problème en premier lieu. Peu de gens se disent : « Je suis en train de perdre les pédales en ce moment et c’est une façon très intelligente et efficace de faire avancer les choses ». Si c’est le cas, ils manquent probablement d’empathie, qui est un autre élément crucial de l’intelligence emotionnelle.

Dans la plupart des cas, la boucle de rétroaction de l’autoréflexion ne se produit tout simplement pas.

La plupart des gens respectent un leader qui, lorsqu’il est confronté à l’adversité, reste calme et posé – quelqu’un qui continue à traiter ses collègues avec respect, quelle que soit la calamité à laquelle ils sont confrontés. Ils connaissent les conséquences de leurs réactions extérieures et sont conscients de leur impact sur les autres.

2. L’AUTORÉGULATION

La prise de conscience de soi n’est que la première étape. L’étape suivante consiste à transformer cette compréhension en une pratique d’autorégulation.

L’autorégulation est une question d’engagement envers la responsabilité personnelle. Il est utile d’envisager la responsabilité dans ce contexte : il ne s’agit pas d’une obligation à laquelle vous devez vous soumettre, mais d’une chose à laquelle vous devez adhérer.

Illustrons ce point :

Un dirigeant qui considère cet engagement de responsabilité personnelle comme quelque chose qu’il doit respecter pourrait penser : « Je dois éviter de m’en prendre à mes collaborateurs parce qu’ils ne peuvent pas le supporter quand je le fais. Je ne vais pas me permettre d’agir de la sorte.

Il faut cependant envisager une approche où le leader accepte la responsabilité personnelle : « J’ai la capacité unique d’avoir un impact énorme sur mon personnel, et je suis impatient de rendre cet impact aussi positif et précieux que possible. »

3. LA MOTIVATION INTERNE

Les leaders dotés d’une forte intelligence émotionnelle comprennent leurs motivations internes, et la façon dont ces motivations sont corrélées à celles de leur équipe et de l’organisation.

Une forte motivation intrinsèque est un avantage concurrentiel dans presque tous les contextes commerciaux, et la capacité à exploiter cette motivation pour réussir ne doit pas être sous-estimée.

Un leader très motivé connaît les conditions préalables à la réalisation de ces motivations, ainsi que le rôle important que les autres jouent dans ces réalisations. Cette connaissance l’aide à prendre des décisions constructives dans ses interactions et ses relations avec les autres.

4. L’EMPATHIE

L’empathie est la capacité d’une personne à comprendre et à partager les sentiments d’une autre personne – à se mettre à la place des autres, pour ainsi dire. C’est un élément clé des relations humaines réussies et la pierre angulaire de l’intelligence émotionnelle.

Pourquoi est-elle si importante ?

Sans empathie, il est difficile, voire impossible, de réfléchir à l’impact que vos actions peuvent avoir sur les autres. Si vous ne savez pas ou ne réfléchissez pas à la façon dont les autres peuvent percevoir vos actions, vous ne pouvez pas non plus vous autoréguler efficacement.

Un leader empathique sait quand il en demande trop.

L’empathie aide également un leader à comprendre les circonstances uniques auxquelles les autres sont confrontés, et l’impact de ces circonstances sur leur travail. En somme, l’empathie affecte directement l’expérience des employés.

Un bon leadership exige un mélange subtil de toutes sortes de compétences pour créer les conditions de l’engagement, du bonheur et de la performance, et l’empathie est en tête de liste de ce que les leaders doivent faire correctement.

5. LES SOFT SKILLS

Enfin, les softskills avancées sont des atouts inestimables à avoir à votre disposition en tant que leader. Ce sont les outils nécessaires pour mettre en pratique toutes les connaissances, les idées et l’empathie que vous cultivez avec soin.

Les softskills vous aident à gérer les situations difficiles et à développer des relations interpersonnelles mutuellement bénéfiques. Elles sont la clé pour gérer les situations délicates, résoudre les conflits et renforcer la communication.

Vous pouvez aller plus loin et travailler à la mise en place d’un environnement organisationnel dans lequel les compliments sont une interaction naturelle et fréquente.

Les softskills vous intéresse ? Consultez notre article à ce sujet !

L’INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE : À RETENIR


Le niveau d’intelligence émotionnelle que vous êtes capable de cultiver a un impact extraordinaire et immédiat sur les personnes qui vous entourent et, dans de nombreux cas, sur la trajectoire de votre carrière.

Certains pensent que le niveau de EI est plus prédictif de la réussite que le QI d’une personne.

Chacune de ces cinq compétences de l’intelligence émotionnelle est intéressante à développer, mais c’est ensemble qu’elles fonctionnent le mieux. Les leaders qui présentent toutes ces caractéristiques connaissent souvent le plus grand succès.

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